L’une des figures des Gilets jaunes, Éric Drouet, a été condamné ce 4 septembre par le tribunal correctionnel de Paris à une amende de 500 euros avec sursis pour port d’arme prohibé lors de l’acte 6 du mouvement.
D’une matraque à un grigri
Il était reproché au chauffeur routier, âgé de 34 ans et domicilié dans la Seine-et-Marne, un «port d’arme prohibé de catégorie D» et sa «participation à un groupement formé en vue de violences ou de dégradations».
En répondant à cette allégation, Éric Drouet a déclaré que «du début à la fin, il n’y a eu aucune violence» dans ce cortège. De plus, il a dénoncé l’accusation de port d’une matraque en qualifiant l’objet en question de «bout de bois». Ayant plaidé la relaxe, son avocat, Khéops Lara, a contesté la qualification d’«arme» d’un simple «grigri».
Une précédente condamnation
Éric Drouet a également été condamné le 29 mars à 2.000 euros d’amende, dont 500 avec sursis pour l’«organisation» «sans déclaration préalable» des manifestations du 22 décembre et du 2 janvier. Il avait signé une déclaration préalable pour une manifestation à Versailles, mais il s’est finalement rendu à Paris. Par la suite, il a fait appel, contestant être un «organisateur» des manifestations.