La police des polices a été saisie lundi pour déterminer les «conditions d'intervention des effectifs de police» à Cagnes-sur-Mer, dans les Alpes-Maritimes, où a été retrouvé le 31 août le corps d'une jeune femme rouée de coups après une dispute avec son compagnon, a appris l’AFP auprès de la Police nationale.
«À la suite de l'homicide survenu le 31 août à Cagnes-sur-Mer, le directeur général de la Police nationale (DGPN) saisit l'IGPN aux fins d'établir avec précision les conditions d'intervention des effectifs de police», a déclaré un porte-parole de la police à l'AFP. Selon le parquet, des riverains témoins de l'agression avaient alerté la police mais la patrouille dépêchée sur place «n'avait trouvé aucun élément relatif» à l'agression.
Dépouille découverte le lendemain du crime
Le corps de la jeune femme a été découvert dans la journée du samedi 31 août par un habitant qui a aperçu un pied sous un tas d’ordures sur un parking.
Or, comme l’expliquent les riverains cités par la presse, lorsque la dispute a éclaté, ils avaient alerté les forces de l’ordre. Ainsi, comme l’écrivait Nice-Matin, un jeune de 19 ans avait été témoin des faits qui ont eu lieu vers 1h15 dans la nuit de vendredi à samedi.
Le jeune homme a confié qu'il avait même essayé d’intervenir mais a été menacé par l’individu qui rouait de coups une jeune femme de près de 25 ans. Après que le témoin est rentré, sa mère avait elle aussi appelé la police.