L'assaillant de Villeurbanne, un Afghan âgé d'une trentaine d'années, a reconnu «partiellement les faits» tout en tenant des propos «incohérents et confus», disant notamment avoir entendu des voix «lui donnant l'ordre de tuer», indique dimanche le procureur de la République de Lyon, Nicolas Jacquet, cité par l’AFP.
«Il pensait également avoir reconnu dans sa première victime un individu avec lequel il était en contentieux lors de son passage en Angleterre il y a quelques années. Disant avoir agi par vengeance, ses propos demeuraient incohérents et confus», a ajouté M.Jacquet.
Importante quantité de cannabis
Bénéficiant d'une carte de séjour temporaire en France, il avait consommé une importante quantité de cannabis avant l'agression de samedi au cours de laquelle un Savoyard de 19 ans a été tué et huit personnes ont été blessées, a encore précisé Nicolas Jacquet lors d'une déclaration à la presse.
Dimanche après-midi, le pronostic vital de trois des victimes qui étaient entre la vie et la mort n'était plus engagé, a-t-il aussi annoncé.
«En raison de la personnalité du mis en cause et en l'absence d'éléments permettant de rattacher directement son passage à l'acte à une entreprise terroriste», le parquet national antiterroriste (PNAT) n'est pas saisi «à ce stade», a indiqué le procureur de Lyon.
L’attaque à Villeurbanne
L'hypothèse terroriste n'est pas privilégiée à ce stade, le parquet national antiterroriste (PNAT) n'ayant pas été saisi mais suivant la situation de près, assure le parquet de Lyon.