L’Algérie annonce la généralisation des greffes d’organes à partir de patients en état de mort cérébrale

Le ministre algérien de la Santé a annoncé sa décision de généraliser à l’échelle nationale le recours à la greffe d’organes prélevés sur des patients en état de mort cérébrale. En effet, il a mis en avant «une feuille de route» à l’horizon 2020, s’appuyant sur les structures de l'Agence nationale de greffe d'organes.
Sputnik

Après le succès, en mars dernier, pour la première fois en Algérie, d’une transplantation d’organe à partir d’un patient en état de mort clinique, Mohamed Miraoui, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a annoncé, à Blida, à l’ouest de la capitale Alger, la généralisation prochaine au niveau national de ce genre d’opérations, a indiqué l’Algérie Presse Service (APS). Le ministre a par ailleurs procédé à l’inauguration officielle du Centre hospitalier spécialisé dans la greffe d'organes et de tissus.

«En mars dernier, une transplantation d'organe a été effectuée avec succès à partir d'une personne en état de mort cérébrale, et par conséquent, elle sera prochainement généralisée au niveau national», a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse.

Dans ce cadre, mettant en avant les acquis de la création de l'Agence nationale de greffe d'organes (ANGO) qui compte 31 antennes au niveau national, le responsable a souligné qu’«il sera procédé à la mise en place d'un nouveau plan qui répond aux chiffres que nous aspirons à réaliser dans ce domaine», pour répondre à la demande croissante.

​En conclusion, partant du bilan de l’ANGO, le responsable a annoncé la mise en place d’une «feuille de route pour permettre l'amélioration des données en 2020 et avoir un grand nombre de donneurs», précisant que son département œuvrera à augmenter le nombre d'opérations réalisées par toutes les unités de l'agence à l'échelle nationale.

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