Suite aux excuses de Yann Moix, qui a reconnu avoir écrit des textes antisémites il y a une trentaine d’années, la journaliste Rokhaya Diallo a estimé qu’elles étaient un bon exemple du «privilège blanc»:
«Si quelqu’un n’a toujours pas compris ce qu’était le privilège blanc, voici une illustration parfaite», a-t-elle écrit sur son compte Twitter, commentant les récentes déclarations de M.Moix à Libération.
«L’homme de 50 ans que je suis est littéralement épouvanté de ce qu’il a pu produire, en l’espèce, à 21 ans», a insisté l’écrivain.
Auteur de textes négationnistes
Par la suite, l’Express a accusé Yann Moix d’être derrière des textes négationnistes que contenait le journal, dont l’un prétendait notamment que «chacun sait que les camps de concentration n’ont jamais existé».
«J’assume, j’endosse tout […]. J’écrivais, je dessinais, je produisais de la merde», a-t-il concédé.
Il a affirmé «en avoir honte», soulignant que son «parcours d’homme» était l’histoire de «quelqu’un qui a essayé de s’arracher à cette géographie toxique».