L’hôte du sommet du G7, Emmanuel Macron, a invité les dirigeants de cinq pays africains à débattre de questions concernant leurs nations en marge de l’événement. Les Présidents sénégalais Macky Sall, burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, rwandais Paul Kagame, égyptien Abdel-Fattah al-Sissi était présents ainsi que le dirigeant sud-africain Cyril Ramaphosa, placé quant à lui dans une situation gênante.
Une journaliste de l’agence Associated Press, qui travaille auprès de la Maison-Blanche depuis cinq ans, Darlene Superville, a tweeté la photo d’un groupe de dirigeants en ne prenant pas la peine de faire une recherche sur Internet pour éviter un embarras tant personnel que professionnel: dans son post, elle a qualifié le Président Ramaphosa de «dirigeant non identifié.»
«Mélange de manque de professionnalisme et de manque de respect»
En colère, de nombreux internautes ont fait remarquer que la journaliste n'avait eu aucun problème à identifier correctement les trois autres chefs d’État sur la photo, à savoir Emmanuel Macron, Justin Trudeau et Narendra Modi.
«Êtes-vous comédienne ou journaliste?», «Pauvre Cyril», «Je savais qu’une personne pouvait être raciste contre sa propre race», annoncent les commentateurs sur la Toile.
Le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, a traité le post de «méprisable», soulignant qu'il était particulièrement odieux car Mme Superville travaillait pour une agence de presse renommée: «C’est un mélange de manque de professionnalisme et de manque de respect envers les dirigeants africains. Chère @dsupervilleap, supprimez votre tweet et présentez vos excuses, s'il vous plaît!»
Créant une autre controverse, la journaliste a ensuite tweeté la même image environ 18 heures après, sans excuses, laissant furieux les Sud-Africains.
Vous avez silencieusement fait des corrections sans présenter vos excuses aux Sud-Africains pour avoir manqué de respect à leur Président lors de votre précédent radotage.