Sans la Russie, sans la Chine et sans le Brésil, Nicolas Dupont-Aignan s’étonne du format G7

«La question iranienne sans la Russie» et «l’Amazonie sans le Brésil», le député Nicolas Dupont-Aignan juge que le format actuel du G7 n’est pas adapté aux réalités du monde multipolaire contemporain.
Sputnik

Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, s’est interrogé sur le format actuel du Groupe des sept dont le sommet a débuté ce 24 août.

Pour lui, le règlement des questions sur les relations sino-américaines sans la Chine, l’un des pays concernés, et de «la question iranienne sans la Russie» signifient que la réunion des dirigeants des États dans le format actuel n’est pas adaptée «au monde multipolaire du XXIe siècle».

Le sommet du G7

Le G7 est rassemblé à Biarritz jusqu’au 26 août. Malgré la proposition de Donald Trump et d’Emmanuel Macron de réintégrer la Russie au sein du G8, le sommet réunit les sept dirigeants de l’Allemagne, du Canada, des États-Unis, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni.

Le G7 avait été rebaptisé G8 en 1998, année où la Russie y avait été incluse. Elle en a été écartée en 2014 après que la Crimée est redevenue russe. Moscou a souligné à plusieurs reprises qu'il n’était pas partie prenante dans le conflit en Ukraine et qu'il n'était pas sujet aux accords de Minsk sur le règlement de la situation dans l'est de l'Ukraine.

Discuter