Une équipe internationale d’astronomes a conclu qu’il y a environ 4,5 milliards d’années Jupiter avait fusionné avec un grand planétésimal, corps céleste constitué dans un disque protoplanétaire, relate Science Alert.
Les chercheurs ont analysé des données reçues de la sonde spatiale Juno qui a étudié le champ gravitationnel de la planète pour obtenir des informations sur la structure interne et le contenu du géant gazeux.
Les résultats des observations sont cohérents par rapport aux modèles qui supposent que le noyau de la planète représente des roches solides fragmentées, mélangées avec des bulles d’hydrogène gazeux.
Ils ont décidé de chercher d’autres explications possibles pour déterminer l’état diffus du noyau interne de Jupiter: l’érosion progressive causée par des vents forts ou la possibilité que le noyau contienne du gaz dès le début.
Les scientifiques ont réussi à démontrer qu’un tel état «diffus» du noyau pouvait être causé par une collision de Jupiter avec un autre grand corps céleste au cours des premiers stades de la formation du système solaire, collision pouvant briser le noyau et mener au mélange d’éléments lourds avec des couches gazeuses.