Gibraltar a libéré le pétrolier iranien Grace 1 malgré la tentative américaine de blocage

Le pétrolier iranien Grace 1 arraisonné au large de Gibraltar début juillet a été libéré jeudi 15 août par les autorités locales. La décision de la Cour suprême de Gibraltar survient alors que le ministère américain de la Justice avait fait la demande de saisir le navire.
Sputnik

Le pétrolier iranien Grace 1 immobilisé depuis le début du mois de juillet à Gibraltar a été libéré le 15 août par les autorités locales. Gibraltar autorise le pétrolier iranien à partir malgré la tentative américaine de blocage.

L’Iran se prononce sur la destination du pétrolier retenu à Gibraltar
Plus tôt dans la journée, le ministère américain de la Justice avait demandé à saisir le pétrolier iranien Grace 1. L'annonce a été faite par l'avocat Joseph Triay, représentant le ministère public devant la Cour suprême du territoire britannique.

L'Iran a garanti par écrit que la cargaison du Grace 1 n'était pas destinée à la Syrie et Gibraltar a donc demandé à la Cour de lever l'immobilisation.

L'ambassadeur confirme

L'ambassadeur iranien au Royaume-Uni, Hamid Baeidinejad, a confirmé la libération du pétrolier.

«Par décision des autorités de Gibraltar et après confirmation du tribunal, le pétrolier iranien détenu illégalement a été libéré», a écrit M.Baidinejad sur Twitter.

Le chef de la diplomatie iranienne Javad Zarif a pour sa part indiqué sur Twitter que l'acte de «piraterie» américain avait échoué.

Arraisonnement du pétrolier au large de Gibraltar

Le moment de l’interception d’un pétrolier iranien à Gibraltar – vidéo
Le 4 juillet, le navire Grace 1 a été saisi par la Grande-Bretagne. Dans un communiqué, le gouvernement de Gibraltar a affirmé que, selon ses estimations, les cuves du Grace 1 pouvaient contenir du pétrole destiné à la raffinerie syrienne de Banyas.

En réaction, Téhéran a convoqué l'ambassadeur du Royaume-Uni en Iran pour dénoncer «l'interception illégale d'un pétrolier iranien», selon un porte-parole des Affaires étrangères iraniennes. Il a également démenti les accusations à son encontre et a dénoncé un acte de «piraterie» de la part de Londres.

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