Un appel téléphonique ignoré par trois policiers à Nancy leur a valu une peine de prison de deux mois avec sursis, relate Europe 1. Un adjoint de sécurité et deux gardiens de la paix n’ont pas pris au sérieux l’appel d’un homme pris de remords qui confessait des viols et violences infligées à une jeune femme pendant treize jours avec des amis en 2015. Qui plus est, il donnait les noms de la victime, ainsi que des agresseurs, l'adresse du lieu où s’étaient déroulés les faits à Verdun, dans la Meuse.
Pour «non-assistance à personne en danger» les deux gardiens de la paix ont été également condamnés à verser la somme de 5.000 euros de dommages à la victime, qui s'est constituée partie civile. Néanmoins, la condamnation ne sera pas inscrite au bulletin n°2 de leur casier judiciaire, selon le tribunal, cité par l’Europe 1.
Les six agresseurs de la jeune fille, âgés de 22 à 30 ans, ont écopé de peines allant de 7 à 18 ans de réclusion criminelle. La victime, âgée de 20 ans, venue pour un contrat d'apprentissage à Verdun et a fait connaissance pour son malheur avec deux femmes qui seront responsables de ses tortures. Elles ont séquestrée la fille, lui ont extorqué de l’argent et ensuite, ont invité des amis à la torturer pendant treize jours sous prétexte d’un vol, filmant et photographiant certains sévices.