Julian Assange est «lentement assassiné» en prison pour ses révélations, d’après sa mère

La mère de Julian Assange, fondateur du site WikiLeaks détenu à Londres, accuse les gouvernements américain et britannique d’assassiner lentement son fils pour avoir parlé des crimes de guerre et de la corruption.
Sputnik

Les gouvernements américain et britannique tuent «lentement et illégalement» le fondateur du site WikiLeaks, Julian Assange, pour avoir révélé la vérité sur les crimes de guerre et la corruption, a écrit dimanche 11 août la mère du lanceur d’alerte, Christine Assange, sur Twitter.

«Mon fils Julian Assange est lentement, cruellement et illégalement assassiné par les gouvernements américain et britannique, pour un journalisme maintes fois primé révélant crimes de guerre et corruption!», a-t-elle indiqué.

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Mme Assange a également partagé un lien vers un rapport publié le 31 mai par Nils Melzer, rapporteur spécial des Nations unies sur la torture et professeur de droit international, qui appelle à mettre fin à la «persécution collective» de Julian Assange.

«Persécution collective»

M.Melzer a rédigé ce rapport le 31 mai après avoir rendu visite à M.Assange dans sa prison londonienne. L’expert de l’Onu avait notamment estimé que le fondateur de WikiLeaks était exposé à des formes graves de peines ou de traitements cruels, inhumains ou dégradants depuis des années et que sa santé avait été gravement affectée par cet environnement hostile.

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De plus, si M.Assange venait à être extradé aux États-Unis, il «serait exposé à un risque réel de violations graves de ses droits humains, y compris de sa liberté d'expression», note M.Melzer.

En prison depuis plusieurs mois

L’Australien Julian Assange, 48 ans, est incarcéré dans la prison de haute sécurité de Belmarsh, à Londres, depuis son arrestation le 11 avril à l'ambassade d'Équateur. Il a passé sept ans dans cette mission diplomatique par crainte d’être extradé vers les États-Unis où il risque 175 ans de prison pour diffusion d’informations secrètes. En mai, Assange a été condamné à près d'un an de prison par la justice britannique pour violation des termes de sa liberté conditionnelle.

Les personnes qui ont rendu visite à M.Assange en prison ont déjà exprimé des craintes concernant son état de santé. Mercredi 6 août, le journaliste John Pilger a déclaré que l’état de M.Assange se détériorait et qu’il était traité «pire qu’un assassin».

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