Tuerie de masse d’El Paso: Donald Trump va avoir du mal à convaincre les Américains

Les habitants de la ville d’El Paso attendent Donald Trump de pied ferme. Pour certains, le discours haineux du Président envers la communauté hispanique à créer un terreau favorable à ce type de tragédie.
Sputnik

«Il ne devrait pas venir ici pendant que nous faisons notre deuil […] les morts ont des conséquences. Le Président a désigné ma communauté et mon peuple comme des ennemis».

Ce sont les mots forts de Veronica Escobar, élue démocrate du Texas à la Chambre des représentants, au micro de MSNBC, une chaîne de télévision américaine.

En effet, Donald Trump doit se rendre à El Paso (Texas) mais également à Dayton (Ohio), deux villes qui ont été frappées par deux tueries de masse faisant 31 morts et une soixantaine de blessés, un bilan encore provisoire. Barack Obama, dans une allusion à peine voilée à Donald Trump a appelé à «rejeter tout ce vocabulaire sortant de la bouche de nos leaders qui nourrit un climat de peur, de haine ou qui normalise le sentiment de racisme; les leaders qui diabolisent ceux qui ne nous ressemblent pas, qui suggèrent que les autres, les immigrants menacent notre mode de vie».

Des accusations de racisme qui se suivent et se ressemblent. Quelques jours avant ces deux évènements tragiques, le Président des États-Unis, empêtré dans une polémique suite à des attaques répétées contre un pasteur et un élu noir, et la ville de Baltimore, déclarait être «la personne la moins raciste au monde».

Cette caricature n’engage que la responsabilité du dessinateur.

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