D’après les informations diffusées par Al-Monitor, site d'informations sur le Moyen-Orient, Emmanuel Macron aurait proposé à Hassan Rohani d’insuffler 15 milliards de dollars dans le système Instex créé par les Européens pour continuer à commercer avec l'Iran en dépit des sanctions américaines.
«Il est prématuré d’évoquer un montant ou mécanisme financier, la priorité va au respect par l’Iran de ses obligations nucléaires», a indiqué cette source française.
«La France est prête à y travailler avec l'UE-3 [le Royaume-Uni et l'Allemagne, ndlr], les États-Unis, les garants du JCPOA [accord sur le nucléaire iranien, ndlr], sans préjuger d’un montant ou d’un mécanisme financier qui nécessite en tout état de cause une coopération internationale et une expertise approfondie», a-t-elle ajouté.
L'invitation de Hassan Rohani au G7 démentie
Toujours selon la même source, Emmanuel Macron n’a pas invité son homologue iranien au sommet du G7, qui se tiendra à Biarritz du 24 au 26 août, pour y rencontrer Donald Trump, contrairement aux informations relayées par le site Al-Monitor.
Auparavant, Al-Monitor avait écrit que le Président français avait eu une conversation téléphonique avec Hassan Rohani le 30 juillet pendant presque deux heures. Ils auraient abordé, toujours à en croire le site, le programme nucléaire de Téhéran.
Prêt à négocier avec l’Iran
Le 6 août, Hassan Rohani a affirmé que son pays était prêt à négocier avec les États-Unis si ces derniers levaient les sanctions qu'ils ont imposées à Téhéran.
«La République islamique d'Iran est en faveur de négociations et, si les États-Unis veulent vraiment discuter, avant toute chose ils doivent lever l'ensemble des sanctions», a déclaré le Président iranien Hassan Rohani cité par l'AFP.