«Google n'a pas voulu et ne veut pas du Président Trump»: le géant du Web peut-il faire basculer la présidentielle 2020?

Kevin Cernekee, un ingénieur licencié par Google en 2018, a affirmé dans un entretien accordé le 2 août à la chaîne de télévision Fox News, que le géant américain du Web œuvrait à la défaite de Donald Trump lors du prochain scrutin présidentiel en 2020. Sputnik a demandé l’avis d’un analyste américain.
Sputnik

Kevin Cernekee, un ancien ingénieur de Google, affirme avoir été mis sur une liste noire et finalement licencié pour ses idées conservatrices. D’après ce qu’il a déclaré le 2 août à Fox News, son ancienne entreprise, «veut utiliser tout le pouvoir et toutes les ressources dont elle dispose pour contrôler le flux d'informations destinées au public» afin que l'actuel locataire de la Maison-Blanche soit perdant en 2020.

«Après l’élection [de 2016, ndlr], Google a tenu une vidéoconférence avec des centaines de hauts responsables. L'enregistrement en a été fourni à Breitbart. Ces preuves vidéo ne laissent aucun doute quant au fait que Google n'a pas voulu et ne veut pas du Président Trump», a rappelé à Sputnik Rich Tehrani, consultant d’entreprise en cybersécurité, à propos de la véracité de la déclaration faite par Kevin Cernekee.

Modifier les informations?

Et d’ajouter que le projet Veritas avait publié un rapport relatifs à des documents internes de Google démontrant que l’entreprise avait «la possibilité de façonner les informations» destinées au public.

«Google possède des algorithmes, qui lui permettent de faire ce qu'il faut pour changer les idées, en modifier la perception et influencer les votes. Certains estiment que dix millions de votes pourraient être modifiés en conséquence. […] Il s’agirait somme toute de modifier l'information de manière à faire basculer les élections», a poursuivi le consultant.

Interrogé sur les motivations politiques de la direction de Google, Rich Tehrani a déclaré:

«Il est impossible de le dire à propos de tous les dirigeants de l’entreprise, mais la vidéoconférence après l’élection montre que des centaines de responsables de Google étaient visiblement horrifiés par l’élection de Donald Trump, et ils ont clairement expliqué ce qu’ils ressentaient dans leur ensemble».

Trump s’en prend à Google

Il n’est pas étonnant, selon l’expert, qu’ils se demandent sans doute comment empêcher que cela ne se reproduise en 2020.

Falsifier le scrutin «au nom de la justice sociale»

«Dix millions ou plus de votes pourraient être changés par le géant du Web en modifiant les algorithmes de recherche. Tout cela pourrait être fait au nom de la justice sociale ou autre», a résumé M.Tehrani.

Donald Trump accuse Google d’être de mèche avec Hillary Clinton

D’après le journal français Le Figaro, Donald Trump a déclaré mardi, sans pour autant fournir de preuves, que Google s'était efforcé de ternir sa campagne électorale en 2016 et il a prévenu qu'il surveillait «de très près» le géant de la technologie en prévision du prochain scrutin présidentiel aux États-Unis, en 2020.

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