Le secrétaire d’État Mike Pompeo et le chef du Pentagone Mark Esper ont rencontré dimanche à Sydney leurs homologues australiens, respectivement Marise Payne et Linda Reynolds, dans l’intention de demander à Canberra son engagement dans le détroit d’Ormuz aux côtés de Washington.
Les États-Unis espèrent que l’Australie les rejoindra et «fera face aux attaques non provoquées de la République islamique d'Iran contre le transport maritime international dans le détroit d'Ormuz», a déclaré Mike Pompeo aux journalistes à l'issue des négociations.
«La demande des États-Unis est sérieuse et complexe, c’est pourquoi nous examinons cette demande avec sérieux. En fin de compte, nous déciderons, comme toujours, de ce qui est dans notre intérêt souverain», a-t-elle réagi.
Les États-Unis ont pris la décision de former une mission navale internationale chargée de patrouiller le détroit d’Ormuz et le golfe Persique après plusieurs incidents impliquant des forces iraniennes avec des pétroliers étrangers.
Tensions dans le détroit d’Ormuz
Le golfe Persique et les zones adjacentes sont sujets à de vives tensions depuis plusieurs semaines.
Le 29 juillet, le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, a confirmé le déploiement des deux destroyers, les HMS Duncan et HMS Montrose, dans le détroit d'Ormuz pour assurer «le passage en toute sécurité des navires battant pavillon britannique».