Une nouvelle panne d’Airbus aurait empêché des soldats allemands de venir renforcer l’Otan

11:05, 29 Juillet 2019

Le déploiement de soldats allemands en Lituanie dans le cadre de l’Otan a été retardé en raison d’une panne de moteur sur un Airbus A310. Cet incident s’ajoute à la longue série des soucis techniques des Airbus appartenant à l’État allemand. L’avion personnel d’Angela Merkel, un A340, ayant à plusieurs reprises défrayé la chronique avec ses pannes.

Sputnik

Les soldats d’un bataillon allemand d'infanterie motorisée devaient être transportés de Cologne à Kaunas, en Lituanie, pour renforcer les rangs des troupes de l’Otan, samedi 27 juillet. Toutefois ils n’ont pas pu décoller à cause d’une panne sur l’avion des forces armées aériennes allemandes, rapporte le Spiegel.

Pour mettre fin aux pannes de ses avions, le gouvernement allemand mise sur Airbus

21 Mai 2019, 22:29

Lors du sommet de juillet 2016, les pays de l'Alliance avaient décidé de déployer près d'un millier de soldats en Pologne, en Lettonie, en Lituanie et en Estonie afin de renforcer les frontières orientales de l'Otan, à la frontière russe. L'Allemagne commande le bataillon déployé en Lituanie, le Canada en Lettonie et la France en Estonie.

Selon l’hebdomadaire allemand, lors du contrôle technique à bord de l’Airbus A310, les spécialistes ont détecté une panne de moteur et le vol a été retardé jusqu’au dimanche 28 juillet.

Finalement, 16 véhicules de combat d'infanterie Marder et un tracteur de réparation Büffel ont été livrés en Lituanie par train.

Après celui de Merkel, l’avion du Président allemand tombe en panne en Éthiopie

1 Février 2019, 14:55

Ce n’est pas la première fois que l’état des avions des forces armées aériennes allemandes est mis en doute, comme l’indique le Spiegel. Auparavant, des officiels allemands avaient été obligés de remettre leurs départs à plusieurs reprises en raison de pannes différentes. Angela Merkel était notamment arrivée en retard au G20 de 2018 à Buenos Aires pour cette raison.

La Russie a été désignée comme la principale «menace» aux yeux de l’Otan. Ce en dépit du fait que Moscou a répété à plusieurs reprises qu’il n’avait l’intention d’attaquer personne.