Des agents d'une société canadienne auraient été enlevés dans l'est du Congo-Kinshasa

Des agents de la compagnie canadienne Banro ont été enlevés dans la province du Maniema, dans l'est de la République démocratique du Congo, a annoncé l'AFP, se référant aux déclarations de l'armée.
Sputnik

Plusieurs agents de la société aurifère canadienne Banro ont été enlevés et leur véhicule incendié par des assaillants dans la province du Maniema, frontalière du Sud-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo, relate l'AFP se référant aux déclarations de l'armée.

«Des agents de la société Banro sont tombés dans une embuscade de bandits armés vendredi à 10h30 entre Salamabila et Kitindi dans la province du Maniema», a déclaré le capitaine Dieudonné Kasereka, porte-parole de l'armée au Sud-Kivu, cité par l'AFP.

D'après l'agence, certaines sources parlent de quatre agents enlevés mais le rapport parvenu à l'armée fait état de deux personnes, un Sud-Africain et un Zimbabwéen, que l'armée recherche depuis vendredi 26 juillet.

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L'incident a eu lieu dans une «zone occupée par les Maï-Maï [rebelles]», loin des positions de l'armée régulière congolaise.

«Avant de partir avec leurs otages, ces assaillants ont brûlé le véhicule des victimes», a ajouté le porte-parole.

Banro est une société canadienne qui exploite deux mines d'or en RDC, à Twangiza (Sud-Kivu) et Namoya (Maniema), et mène des travaux d'exploration aurifère dans le pays. Un Français travaillant pour Banro avait été enlevé puis libéré en mai 2017, rappelle l'AFP. En 2017, la compagnie avait suspendu ses activités dans la mine de Namoya (au Maniema) après une attaque meurtrière contre ses installations.

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