Des tas de têtes et de pénis découverts lors d’une descente du FBI dans un centre de don d'organes

Des agents du FBI ont découvert de nombreuses parties de corps humains découpés dans un centre de don d’organes, lequel est maintenant poursuivi pour trafic illégal.
Sputnik

Une «glacière remplie d'organes génitaux masculins», un tas «de têtes, de bras et de jambes», des «flaques de sang humain et de fluides corporels» sur le sol et des corps découpés à l'aide de scies à chaîne, de scies à ruban et autres instruments ont été découverts en 2014 lors d’une descente du FBI au Centre de ressources biologiques (BRC) de Phoenix, en Arizona, relatent des médias.

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Pour la première fois, le témoignage de l’un des agents qui faisait partie de l’opération est rendu public dans le cadre des poursuites judiciaires intentées contre le centre par des familles ayant fait don des corps de leurs proches décédés.

Le FBI a effectué en 2014 un raid au BRC dans le cadre d'une enquête sur un trafic de parties de corps humains. Les agents en ont trouvées cousues ensemble et accrochées au mur à la façon de «Frankenstein», selon l’agent.

«C'est une histoire d'horreur. C’est tout simplement incroyable. Cette histoire est incroyable», a déclaré une personne ayant fait don des corps de sa mère et de sa grand-mère à l'établissement en 2012 et 2013 pour qu’ils soient utilisés à des fins scientifiques.

142 sacs mortuaires

Certaines familles avaient été explicitement informées que les corps de leurs proches ne seraient ni découpés ni vendus, d’autres pensaient qu’ils servaient à la recherche scientifique. Le centre aurait vendu des têtes pour 500 dollars, des bras pour 750 dollars et des corps entiers pour des sommes allant jusqu’à 5.000 dollars. Ces opérations avaient débuté en 2007, selon les médias locaux.

142 sacs mortuaires ont été nécessaires pour déplacer l’épouvantable «cargaison», laquelle pesait au total dix tonnes, selon Reuters.

Le propriétaire de BRC, Stephen Gore, a plaidé coupable pour avoir exploité une entreprise illégale et a été condamné à un an de prison avec sursis et quatre ans de probation pour «contrôle illégal d’une entreprise». Les poursuites contre le centre, désormais fermé, sont en cours.

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