Le 23 juillet, environ 746.000 hectares brûlaient dans la région de Krasnoïarsk, tandis que dans la zone de contrôle où les autorités ne prennent pas de mesures pour éteindre le feu, la superficie totale des 112 incendies dépasse les 739.000 hectares.
Dans la région d’Irkoutsk, le feu a ravagé 342.000 hectares, dont 44 incendies couvrant une superficie de 252.000 hectares se trouvaient dans la zone de surveillance. En République de Sakha (Iakoutie), 17 incendies ont été enregistrés sur 506.000 hectares. La majeure partie du terrain, soit 431 000 hectares, est couverte par la forêt.
Le ministère russe des Situations d'urgence a mobilisé des centaines de pompiers pour maîtriser le feu qui touche des zones difficiles à atteindre. Selon le ministère, il n’y a pas de menace directe pour les bâtiments résidentiels avoisinants.
Le 23 juillet, les régions de Novossibirsk, de l'Altaï et de Kemerovo ont déclenché l’alerte «ciel noir», obligeant les entreprises à réduire leurs émissions de 15 à 20%. Le vent transporte la fumée et l’odeur de brûlé provoquées par les incendies qui touchent les forêts des régions de Krasnoïarsk, d'Irkoutsk et de l'Oural.
Selon le service de presse du ministère russe des Situations d'urgence chargé de la région de Novossibirsk, le smog persistera pendant encore deux ou trois jours en Sibérie si le vent change de direction.
Il stagnera les 26 et 27 juillet au-dessus des régions de Krasnoïarsk et d’Irkoutsk. Enfin, le ministère a précisé que le niveau de concentration maximale autorisée de substances nocives dans l'air n'était pas atteint dans ces régions.