USA, UK et Pays-Bas ne veulent pas connaître les vrais coupables du crash du MH17, selon le PM malaisien - vidéo

Les États-Unis, le Royaume-Uni et les Pays-Bas ne sont pas intéressés par la vérité sur ce qui s’est passé avec le Boeing malaisien MH17 et préfèrent accuser la Russie du crash, estime le Premier ministre malaisien Mahathir Mohamad.
Sputnik

Dans un documentaire du journaliste néerlandais Max van der Werff consacré au crash du Boeing MH17 de la Malaysia Airlines, le Premier ministre malaisien Mahathir Mohamad a lancé que les États-Unis, le Royaume-Uni et les Pays-Bas ne voulaient pas connaître la vérité sur ce qui s’est vraiment passé dans le ciel de l’Ukraine en 2014.

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«Ils ne veulent connaître ni les causes du crash, ni les personnes qui en sont responsables. Ils ont déjà décidé que ça doit être la Russie. Nous ne pouvons pas accepter une telle attitude», a-t-il déclaré.

Il s’est également dit étonné par le fait que les enquêteurs malaisiens n’ont pas été inclus dans le groupe d'enquête conjoint (JIT).

«C’est injuste et bizarre. C’était notre avion et des Malaisiens qui se trouvaient à bord ont péri. La Malaisie devrait être le premier pays à participer à l’enquête. Mais ils nous ont simplement ignorés», a-t-il ajouté.

L’enquête du JIT

Rappelons que le groupe d'enquête conjoint (JIT) a publié mercredi 19 juin sur son site les noms de quatre personnes soupçonnées d’avoir abattu le Boeing MH17 de la Malaysia Airlines en 2014 en Ukraine. Il s’agit des Russes Sergueï Doubinski, Igor Guirkine, Oleg Poulatov et de l'Ukrainien Leonid Khartchenko. Selon les enquêteurs, les suspects ont déployé un système de missiles Bouk pour tirer sur l’aéronef.

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Le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié de «gratuites» les accusations formulées par le JIT et a rappelé les résultats d’une expérience complexe menée par le groupe Almaz-Anteï, fabricant des missiles Bouk. Selon des calculs de ce dernier reposant sur les résultats de plusieurs expériences grandeur nature, l’avion a été touché par un missile qui n'est plus utilisé en Russie, mais équipe toujours l'armée ukrainienne.

Un Boeing 777 de la Malaysia Airlines effectuant un vol d'Amsterdam à Kuala Lumpur s'est écrasé le 17 juillet 2014 dans la région de Donetsk où l'armée ukrainienne menait une opération contre les forces de la République populaire autoproclamée de Donetsk. Les 298 personnes se trouvant à bord de l'appareil ont péri dans le crash.

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