La France joint sa voix à la condamnation d’Israël pour la démolition des logements de Palestiniens qu’Israël juge illégaux et qui sont situés à Sour Baher, au sud de Jérusalem, à proximité de la barrière de séparation isolant la Ville sainte de la Cisjordanie occupée. L’État hébreu a procédé à cette démarche le 22 juillet, malgré la condamnation par d’autres acteurs internationaux.
«La France condamne la démolition par l'armée israélienne de plusieurs bâtiments dans le quartier de Wadi al Hummus. Les démolitions en territoires occupés sont contraires au droit international, en particulier au droit international humanitaire et aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies», a déclaré une porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
L’Union européenne a pour sa part exigé que les démolitions se terminent immédiatement et a tenu à souligner que cette politique israélienne «affaibli[ssait] la viabilité de la solution à deux États et les perspectives d'une paix durable».
«La politique israélienne de colonisation, y compris les mesures prises dans ce contexte, telles que les transferts forcés, les expulsions, les démolitions et les confiscations d'habitations, est illégale au regard du droit international», a rappelé Maja Kocijancic, porte-parole de la diplomatie européenne.
À la suite à d’une opération menée ce lundi, une dizaine d’habitations de Palestiniens ont été détruites. Les habitants de Sour Baher ont dit craindre que cent autres bâtiments de leur quartier ne soient également menacés dans un avenir proche.