«F**k the police», a-t-on pu lire dans un courrier électronique envoyé dans la nuit du 19 au 20 juillet par la messagerie du service de presse de Scotland Yard, parmi d'autres emails plus ou moins compréhensibles.
Son compte Twitter (1,22 million d'abonnés) appelait dans le même temps à la libération de "Digga D", un rappeur de 19 ans, emprisonné l'an dernier avec quatre autres personnes pour avoir voulu attaquer un gang rival avec battes de baseball et machettes, selon l'agence Press Association.
Les messages pirates publiés sur Twitter ont depuis été supprimés.
La police de Londres «utilise un fournisseur en ligne appelé MyNewsDesk pour publier des communiqués de presse et autres contenus», indique Scotland Yard dans un communiqué, cité par l'AFP.
«À ce stade, nous pensons que le seul problème de sécurité concerne l'accès à notre compte MyNewsDesk», ajoute la police londonienne, assurant que sa propre «infrastructure informatique» n'a pas été piratée.