Une enquête pour «violence aggravée, dégradation aggravée et menaces de mort à caractère raciste» a été ouverte après la plainte d’une des deux familles qui ont été attaquées par un groupe d’individus cagoulés à Lyon, lors des célébrations de la victoire de l’équipe algérienne en finale de la Coupe d’Afrique des nations, rapporte l'AFP.
Deux familles visées le soir de la victoire
Diffusant sur son site des captures d’écran d’une vidéo des faits, Le Progrès a annoncé samedi 20 juillet que deux familles avaient été prises pour cible par un groupe d’individus vêtus de noir et armés de battes de base-ball.
L’une des attaques a eu lieu, selon le même journal, à 23 h 45 quai Fulchiron (Lyon 5e). Un homme nommé Mea, alors en voiture avec sa femme et leur petite fille s’est vu encerclé par une vingtaine d’individus qui avaient surgi à un feu rouge.
D’après l’AFP, les victimes, qui ont déposé plainte, ont indiqué aux enquêteurs que le groupe d'assaillants avait frappé le véhicule et brisé une vitre, occasionnant de légères blessures au père de famille. Ce dernier s'est vu reconnaître six jours d'ITT. Sa femme a, pour sa part, été choquée.
Le même soir, relate toujours Le Progrès, Amel, une jeune femme qui rentrait à Villeurbanne avec son bébé, s’est retrouvée piégée dans les ralentissements quai Tilsitt (Lyon 2e), juste en face de la passerelle Saint-Georges. Elle témoigne qu’une trentaine de jeunes gens arrivés depuis le Vieux-Lyon, habillés en noir et le visage dissimulé, s’en sont pris à plusieurs voitures en criant «Sales bougnoules!».