Un membre de la mission Apollo 11 s’oppose à l’hégémonie spatiale des États-Unis

Plutôt que de chercher à dominer dans l’espace, les États-Unis devraient faire un pas en arrière pour que le monde entier puisse atteindre l’objectif voulu, estime le légendaire astronaute Michael Collins.
Sputnik

Les États-Unis ne doivent pas devenir une force prédominante dans l’espace, lequel doit être exploité conjointement avec d’autres pays, estime l’astronaute américain Michael Collins, membre de la mission spatiale Apollo 11 au cours de laquelle, pour la première fois, un homme s’est posé sur la Lune, il y a 50 ans.

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En 1969, M.Collins était resté seul en orbite, pendant que Neil Armstrong et Edwin Aldrin entamaient leur descente vers le sol lunaire dans le module Eagle.

«Je pense que les États-Unis doivent représenter une force [importante] dans le monde mais une force très amicale, non pas une force qui essaie de dominer», a-t-il indiqué le 18 juillet, intervenant à l’Université George-Washington à Washington.

En entendant ces propos, l’audience a abondamment applaudi.

Une autre vision

Selon le légendaire astronaute, le voyage qu’il a effectué à travers trois dizaines de pays à la suite de son vol historique dans l’espace a changé sa vision du rôle des technologies dans le monde.

«Je pense que nous devons faire un pas en arrière, pour avoir une approche commune avec le monde de ce que nous faisons dans l’espace. Parfois cela pourrait entraîner un ralentissement mais je ne pense pas que la vitesse soit un objectif fondamental. Il est plus important, je pense, que l’objectif soit atteint par tout le monde.»

Des événements commémoratifs se tiennent pendant toute la semaine à travers les États-Unis à l’occasion du 50e anniversaire du premier homme sur la Lune. Le 21 juillet 1969, à 22h56, heure de Washington, l’Américain Neil Armstrong avait posé le pied sur le satellite de la Terre.

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