Seine-Saint-Denis: des policiers repoussent avec des LBD une attaque au mortier d’artifice

Face à une attaque au mortier d’artifice menée contre le commissariat de Saint-Denis par une trentaine d’individus dans la nuit du 13 au 14 juillet, les policiers ont fait usage de lanceurs de balles de défense, ainsi que de moyens lacrymogènes, informe Actu17.
Sputnik

Les policiers du commissariat de Saint-Denis se sont retrouvés sous le feu d’un mortier d’artifice tiré par une trentaine d’individus dans la nuit du 13 au 14 juillet, fait savoir le site Actu17.

Les assaillants ont filmé leur attaque pour poster la vidéo sur la Toile et l’ont accompagnée d’une menace: «Continuez à mettre des amendes et enlever des permis vous allez voir».

Afin de se défendre, les forces de l’ordre ont utilisé 12 grenades lacrymogènes de type MP7 mais également 11 grenades de désencerclement, selon Actu 17. Par la suite, les CRS sont arrivés en renfort.

«Ce sont des faits qui se reproduisent tous les ans en juillet et en décembre. Nous sommes face à des individus déterminés qui n’utilisent pas que des pétards, mais aussi des engins pyrotechniques en tirs tendus sur nos collègues. Nous craignons réellement que cela se termine par un drame un jour», a relaté Grégory Goupil, secrétaire départemental du syndicat Alliance Police nationale.

Le bilan de la nuit consiste en six voitures incendiées en Seine-Saint-Denis, tandis qu'aucun policier n’a été blessé.

Le syndicaliste a tenu à souligner que les forces de l’ordre du département devraient être dotées d’«armes intermédiaires pour que nos collègues puissent se défendre».

«Nous réclamons des armes intermédiaires pour que nos collègues puissent se défendre et il serait temps que l’administration donne réellement des moyens aux effectifs de Seine-Saint-Denis.»

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