Polémique après qu’un footballeur tunisien a refusé de répondre en français - vidéos

Le match de ce dimanche de demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations, où le Sénégal affrontera la Tunisie, a été précédé par une dispute entre les journalistes des deux pays en pleine conférence de presse, quand un footballeur tunisien a refusé de répondre à un journaliste sénégalais en français.
Sputnik

Lors de la conférence de presse tenue avant le match opposant le Sénégal à la Tunisie dans le cadre de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), le 14 juillet, un footballeur tunisien a refusé de répondre à une question d’un journaliste en français, suscitant ainsi une vive polémique.

Taha Yassine Khenissi a commencé à répondre en arabe ce qui a provoqué des contestations de la part de journalistes sénégalais, certains se sont levés de leurs fauteuils pour protester.

Toutefois, le footballer a lancé: «Je ne parle pas français, je parle que l’arabe». Qui plus est, l’interprète a précisé que l’attaquant tunisien s’exprimait en dialecte tunisien.

Demi-finales de la CAN: le dispositif policier renforcé dans toute la France

Sous les cris et les protestations des journalistes, Taha Yassine Khenissi restait calme en souriant sans rien dire, laissant les organisateurs de la conférence apaiser les Sénégalais. D’après une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, une bagarre entre journalistes a été évitée.

Le Sénégal affronte la Tunisie le 14 juillet au Caire en demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations.

«200 casseurs» sur les Champs-Élysée, selon le préfet 

«Le 14 juillet, pour notre pays, est un moment particulièrement important. Il nécessitait du calme et de la sérénité de manière à permettre le recueillement auprès de ceux qui se sacrifient pour la France», a déclaré le préfet de police de Paris Didier Lallement.

Et de regretter des incidents qui ont été constatés en périphérie du défilé.

​Selon lui, après le défilé, «200 casseurs se sont dirigés sur les Champs», ajoutant que l’ordre avait été rétabli.

En parlant du soir, il a déclaré que de nouvelles difficultés apparaissaient. Or, a-t-il précisé, «nous sommes prêts et nous serons suffisamment nombreux pour y faire face».

Il a en outre prévenu que les forces de l’ordre seront «dynamiques dans leurs actions».

Discuter