Dans l’Essonne, des ventes anormales d’acide chlorhydrique inquiètent la police

Des magasins de bricolage de l’Essonne, réalisant des ventes inhabituellement élevées d’acide chlorhydrique, ont alerté la police, samedi 13 juillet. Selon les forces de l’ordre, ce produit peut servir à la conception d’armes dangereuses.
Sputnik

Plusieurs magasins de l’Essonne ont été pris de court par l’augmentation de la demande sur l’acide chlorhydrique, samedi 13 juillet. Leurs stocks sont d’ores et déjà épuisés.

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Les autorités locales, la police, les pompiers et les gendarmes sont en alerte, inquiétés par ces ventes anormales. Ce sont les magasins, surpris par la croissance massive de ces achats, qui ont contacté les forces de l’ordre, rapporte Le Parisien. Parmi ces enseignes, les magasins Castorama de Montgeron de Vigneux-sur-Seine et Weldom d’Étampes ont refusé de vendre ces quantités inhabituelles d’acide chlorhydrique.

Substance dangereuse

Généralement, l’acide chlorhydrique, un concentré incolore et très corrosif, sert à déboucher les canalisations ou décaper le carrelage. Mais il peut aussi causer de graves blessures en touchant la peau ou les yeux.

Préparer des cocktails Molotov ou des bombes d’acide

D’après une source policière, des clients de ce produit pourraient l’utiliser contre les forces de l’ordre.

«Mais à la veille du 14 Juillet, on craint que ce soit utilisé pour réaliser des pétards ou des cocktails Molotov. Cela peut être jeté sur nos collègues», confirme la source policière au Parisien.

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«Sachant que ce produit a été vendu en de telles quantités, on n'engagera pas nos personnels», précise une source chez les pompiers. «On évaluera le risque et s'il n'y a pas de mise en péril pour des personnes, on laissera brûler».

Violences à Grigny 2

Les attaques à l'acide contre les forces de l’ordre se multiplient en France, notamment depuis les manifestations des Gilets jaunes et de récentes violences urbaines, comme celle de samedi 13 juillet dans le quartier de Grigny 2, où une trentaine d’individus ont attaqué des policiers, utilisant des mortiers d’artifice.

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