L'homme qui a fauché une famille après le Côte d'Ivoire-Algérie ne serait pas un Algérien

Bien que des informations circulent sur le fait qu’un Algérien serait l’homme ayant fauché une famille à Montpellier après le quart de finale de la Coupe d'Afrique, un correspondant de CNEWS avance l’idée qu’il s'agirait en réalité d'un Franco-Marocain peut-être étranger aux manifestations survenues en marge du match Côte d'Ivoire-Algérie.
Sputnik

L'homme qui a percuté le 11 juillet au soir à Montpellier une famille avec sa voiture, ne serait pas un supporter algérien, estime Jean-Luc Thomas, correspondant de CNEWS. Selon lui, il s'agirait d'un Franco-Marocain peut-être étranger aux manifestations survenues en marge du Côte d'Ivoire-Algérie de la Coupe d’Afrique des nations de football 2019.

Victoire de l'équipe d'Algérie: la fête fait un mort et plusieurs policiers blessés dans toute la France
Auparavant, l’AFP avait annoncé qu’un supporter de l'Algérie, âgé de 21 ans, avait perdu le contrôle de son véhicule et fauché jeudi soir à Montpellier une famille, tuant la mère et blessant grièvement son bébé. Il roulait «à vive allure» en klaxonnant vers 22H30 dans le quartier de la Mosson. Il a été placé en garde à vue.

La mère de famille circulait à pied avec son bébé d'un an en poussette et sa fille de 17 ans. La femme de 42 ans a été tuée sur le coup. Son bébé, polytraumatisé, a été transporté en urgence absolue à l'hôpital, a ajouté une porte-parole de la sûreté départementale (DDSP) de l'Hérault. Sa fille a été blessée légèrement à la cheville.

Le procureur de la République de Montpellier, Christophe Barret, a précisé que le jeune homme était entendu pour «homicide involontaire et blessures involontaires» ainsi que «manquement délibéré à des obligations de prudence».

Fête sous tensions en marge de la victoire de l'Algérie

Après les célébrations de la qualification en demi-finale de l'Algérie à la Coupe d'Afrique des nations de football 2019, des incidents ont éclaté à Paris et en Seine-et-Marne: au total, 74 personnes ont été interpellées en France et 73 placées en garde à vue, selon le ministère de l'Intérieur, à la suite de «dégradations et incidents inacceptables», d’après Christophe Castaner.

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