Après la Turquie, «des S-400 et d’autres systèmes militaires russes dernier-cri se répandront» au Proche-Orient

Des systèmes de défense antimissile russes S-400, dont les premiers composants ont déjà été acheminés en Turquie, pourraient bientôt être livrés dans d’autres pays du Proche-Orient, estime le député russe Leonid Sloutski.
Sputnik

Commentant le début de l’acheminement des composants des S-400 en Turquie, le président de la commission des Affaires étrangères de la Douma, Leonid Sloutski a indiqué qu’outre Ankara, d’autres acteurs de la région étaient intéressés par l’acquisition des systèmes.

Quelle serait «la véritable motivation d’Erdogan à acquérir des S-400 russes»?

«Avec la Turquie, ce n’est que la première vague. Des S-400 et d’autres systèmes militaires russes dernier-cri se répandront dans la région. Nous allons coopérer étroitement. Les volumes de cette coopération sont grands et je suis sûr qu’ils peuvent être augmentés. Il y a des pays importants qui parlent de besoins similaires et, bien entendu, ces besoins seront satisfaits», a-t-il déclaré.

Selon le député, «des livraisons seront effectuées dans un avenir proche».

Rappelons que la Défense turque a annoncé que les premières pièces des systèmes de défense antimissile russes S-400 lui avaient été livrées vendredi 12 juillet. Samedi matin, la partie turque a confirmé l’atterrissage du quatrième avion avec des composantes. Le ministère russe de la Défense a indiqué, à son tour, que la livraison des éléments restants des systèmes serait effectuée en stricte conformité avec les conditions du contrat passé avec la partie turque et dans les délais prévus.

S-400 russes pour la Turquie

Les premiers composants des S-400 acheminés en Turquie

Le contrat russo-turc est estimé à plus de 2,1 milliards d'euros. Selon le ministère turc de la Défense nationale, Ankara déploiera les systèmes sur son territoire dès octobre 2019.

Washington a prévenu la Turquie à plusieurs reprises que le contrat conclu avec Moscou pourrait avoir un effet «dévastateur» sur l'achat d'avions de chasse furtifs F-35 à Lockheed Martin. Recep Tayyip Erdogan a également plusieurs fois indiqué qu’il n’avait pas à obtenir de permission de qui que ce soit pour assurer la défense de son pays, soulignant qu’il s’agissait d’«une affaire réglée».

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