Vincent Lambert est décédé jeudi matin, selon sa famille qui l'a confié à l'AFP.
«Vincent est décédé à 8H24 ce matin» au CHU de Reims, a précisé son neveu François. « Nous étions préparés à le laisser partir» , a ajouté François Lambert, qui a obtenu l'information du médecin traitant de Vincent.
De l'autre, son épouse Rachel, son neveu François et six frères et soeurs qui dénonçaient un «acharnement thérapeutique» . Selon eux, Vincent leur avait confié oralement préférer mourir que de vivre «comme un légume» , bien qu'il n'ait jamais rédigé de directive anticipée.
Symbole du débat sur la fin de vie en France
«C'est la mort dans l'âme que nous vous annonçons le rappel à Dieu de notre cher Vincent» , a déclaré à l'AFP David Philippon, demi-frère de Vincent Lambert et opposé, comme ses parents, à l'arrêt des traitements.
Depuis 2013, les parents de Vincent Lambert ont mené une bataille juridique contre l'épouse de leur fils, son neveu François et six des frères et sœurs du patient qui veulent que cet «acharnement thérapeutique» stoppe.
En France, l'arrêt de soins médicaux pouvant conduire au décès du patient est autorisé par la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, dite loi Leonetti.