À bord de l'avion présidentiel, sur le chemin du retour après une visite en Bosnie-Herzégovine, le Président turc a fait savoir dans quelles circonstances les S-400 achetés à la Russie pourraient être utilisés.
«Nous avons le droit et la possibilité d'utiliser les S-400 où et quand nous en avons besoin. Nous utiliserons ce système si nous sommes attaqués. C'est pourquoi nous avons fait de tels investissements».
Il a répété qu'il était hors de question que la Turquie refuse d'acheter des systèmes de défense anti-aérienne russes.
Washington a prévenu la Turquie à plusieurs reprises que le contrat conclu avec Moscou pourrait avoir un effet «dévastateur» sur l'achat d'avions de chasse furtifs F-35 à Lockheed Martin. Recep Tayyip Erdogan a également plusieurs fois indiqué qu’il n’avait pas à obtenir de permission de qui que ce soit pour assurer la défense de son pays, soulignant qu’il s’agissait d’«une affaire réglée».