Jean-Marie Le Pen a fait appel à l'État concernant la somme prêtée à sa fille pour la présidentielle de 2017, a révélé le Journal du Dimanche.
Le prêt en question s’élève à 6 millions d’euros, dont 1,5 ont déjà été remboursés. Les 4,5 millions restants se font toujours attendre. En 2016, la chef du Rassemblement national s’était adressée au micro-parti de Jean-Marie Le Pen, Cotelec, pour financer sa campagne présidentielle. Le prêt est arrivé à échéance il y a plusieurs mois.
Le Rassemblement national a affirmé pour sa part que Marine Le Pen avait signé la cession de créances en début d'année. Un geste qui ne semble pas avoir été facile.
«Marine a été obligée de signer sinon Jean-Marie Le Pen aurait intenté une procédure pour recouvrement de créance », a ainsi fait savoir un proche du fondateur du Front national.