L’Iran se prononce sur la destination du pétrolier retenu à Gibraltar

Téhéran dément l’information des autorités britanniques selon laquelle le pétrolier iranien Grace 1 transportait du pétrole pour la Syrie. Comme l’a indiqué le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, «ce n'était pas le cas».
Sputnik

Le pétrolier iranien détenu dans le détroit de Gibraltar ne transportait pas de pétrole pour la Syrie, a annoncé Abbas Araghchi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères lors d'une conférence de presse.

«Les autorités britanniques disent que le pétrolier se dirigeait vers la Syrie, mais ce n'était pas le cas», a déclaré le responsable à la presse, soulignant que personne ne n’a donné au Royaume-Uni le droit d’intercepter ce pétrolier dans les eaux internationales, commettant ainsi une «piraterie».

L’interception du pétrolier iranien à Gibraltar

Le 4 juillet, des responsables espagnols avaient déclaré que le Grace 1, un pétrolier battant pavillon panaméen et transportant du pétrole iranien en Syrie, avait été arraisonné par des patrouilleurs britanniques au large de Gibraltar, sur consigne des États-Unis.

Gibraltar prolonge la détention du pétrolier iranien
Dans un communiqué, le gouvernement de Gibraltar, territoire britannique situé à la pointe sud de l'Espagne, a affirmé que, selon ses estimations, les cuves du Grace 1 pouvaient contenir du pétrole destiné à la raffinerie syrienne de Banyas.

En réaction à l'arraisonnement de ce navire, Téhéran a convoqué l'ambassadeur du Royaume-Uni en Iran pour dénoncer «l'interception illégale d'un pétrolier iranien», selon le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes.

D'une capacité de 300.000 tonnes, le Grace 1 bat pavillon panaméen et est exploité par la compagnie IShips Management Pte Ltd, établie à Singapour, d’après les banques de données du transport maritime.

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