En Tunisie, douze corps repêchés après le naufrage d'une embarcation transportant des migrants

Relayant les informations de la Garde maritime de Tunisie, l’AFP rapporte que 12 dépouilles ont été repêchées près des côtes de ce pays nord-africain au cours des jours qui ont suivi le naufrage d’une embarcation à bord de laquelle se trouvaient des migrants.
Sputnik

Douze corps ont été repêchés samedi 6 juillet par la Garde maritime tunisienne, a rapporté le Croissant-Rouge tunisien (CRT), quelques jours après le naufrage d'une embarcation avec plus de 80 migrants à bord, selon le témoignage de l'un des trois survivants.

«Douze corps ont été repêchés samedi matin au large des côtes sud de la Tunisie, dont ceux de deux femmes», a indiqué à l'AFP Mongi Slim, président du CRT à Médenine (sud), précisant que les naufragés étaient âgés de 20 à 30 ans.

Le corps d'une femme noyée a été rejeté par la mer sur la plage de Zarzis, une ville côtière du sud de la Tunisie, avait indiqué vendredi 5 juillet le porte-parole de la garde nationale, Houcem Eddine Jebabli. Selon lui, des recherches étaient toujours en cours au large de Zarzis pour trouver d'autres corps.

«C’est ce que nous faisons»: Matteo Salvini répond à l’exhortation du Pape François à sauver des migrants
Une embarcation avec plus de 80 migrants à bord a fait naufrage entre la Libye et la Tunisie, a indiqué jeudi à l'AFP un responsable de l'Organisation internationale des migrations (OIM), d'après le récit d'un des trois survivants.

Selon un responsable de la Garde maritime tunisienne, les naufragés étaient partis le lundi précédent de la ville libyenne de Zouara, à 120 km à l'ouest de Tripoli, à bord d'un bateau pneumatique.

Ces dernières semaines, des dizaines de candidats à l'exil tentant de rallier l'Italie depuis l'ouest de la Libye ont été secourus au large de la Tunisie.

Ainsi, 75 migrants, en majorité Bangladais, sauvés en Méditerranée fin mai, sont restés bloqués plus de deux semaines sur le pont d'un bateau au large de Zarzis, avant qu'un grand nombre d'entre eux ne soient renvoyés au Bangladesh par l'OIM.

Discuter