Téhéran doit riposter de manière symétrique à l’interception du navire iranien dans le détroit de Gibraltar, a écrit sur Twitter Mohsen Rezaï, secrétaire du Conseil de discernement de l'intérêt supérieur de l'Iran.
«En 40 ans d'histoire, la Révolution islamique n'a été à l'origine d'aucune tension, mais face à l'arrogance, on n'a jamais hésité à riposter. Si la Grande-Bretagne ne relâche pas le pétrolier iranien, il est du devoir des autorités responsables d'agir réciproquement et d'intercepter et de saisir un pétrolier britannique.»
Le ministère iranien des Affaires étrangères a, à son tour, demandé dans un communiqué rendu public le 5 juillet la «libération immédiate» du navire.
Le 4 juillet, des responsables espagnols avaient déclaré que le Grace 1, un pétrolier battant pavillon panaméen transportant du pétrole iranien en Syrie, avait été arraisonné par des patrouilleurs britanniques au large de Gibraltar, sur consigne des États-Unis.
Selon la diplomatie iranienne, le navire se trouvait «dans les eaux internationales».