Mardi 2 juillet, la Russie a demandé à l’Iran de faire montre de retenue, de ne pas céder à l’émotion et de respecter les principales clauses de l’accord sur son programme nucléaire.
«Nous appelons nos collègues iraniens à la retenue, à ne céder en aucun cas à l’émotion et à respecter les dispositions clés de l’accord sur les garanties avec l’AIEA et celles du protocole additionnel», a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d’une conférence de presse.
Il a assuré que la Russie ferait de son mieux pour «maintenir cet accord primordial qui revêt une importance particulière non seulement dans le règlement de la situation concrète autour de l’Iran, mais aussi dans le renforcement du régime de non-prolifération des armes d’extermination massive».
«Le Plan d’action global conjoint est un ensemble d’engagements et de droits réciproques de tous les participants à l’accord. Les collègues européens doivent prendre pleinement conscience de leur responsabilité pour le maintien de l’accord, ils ont pris un engagement majeur pour assurer les intérêts économiques de l’Iran, y compris la possibilité de vendre du pétrole et d’en être remboursés», a indiqué M.Lavrov.
Le Président français a appelé mardi 2 juillet l'Iran à «revenir sans délai» sur le dépassement de ses réserves d'uranium faiblement enrichi que lui impose l'accord de 2015 sur son programme nucléaire, informe l'AFP en se référant au communiqué de l'Élysée.
Emmanuel Macron, qui «rappelle son attachement au plein respect des termes de l'accord nucléaire de 2015», indique qu'il «poursuivra dans les prochains jours les démarches qu'il a engagées pour que l'Iran se conforme pleinement à ses obligations et continue de bénéficier des avantages économiques de l'accord», selon l'Élysée.
Lundi 1er juillet, les inspecteurs de l’AIEA ont annoncé que l’Iran avait dépassé la limite des 300 kilos d’uranium faiblement enrichi.
Les autres membres de l'accord iranien se sont prononcés contre cette décision et ont confirmé leur respect du texte. Ces pays élaborent des mesures pour protéger leurs entreprises des sanctions américaines.