La statue de Jeanne d’Arc qui s’élève place des Pyramides à Paris et qui aurait été, comme annoncé dans un premier temps, la cible d’un acte de vandalisme, n’a en fait pas été victime de dégradation.
La fausse nouvelle a été relayée par plusieurs blogs et sites qui ont affirmé que le monument avait été vandalisé et son étendard «brisé», avec, à l’appui, des photos présentant la statue privée de son drapeau.
«Il ne s'agit en aucune façon de dégradation ou d'acte délibéré d'un tiers, l'étendard est en restauration en atelier spécialisé, car il menaçait de tomber, il sera replacé dans les meilleurs délais», a affirmé à l'AFP Serge Brentrup, chef des architectes des bâtiments de France (ABF) de Paris.
Contactée par la rédaction du HuffPost, la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France (DRAC) a confirmé l’information, mais n’était pas en mesure de préciser la date à laquelle l’étendard a été enlevé.
«Ce drapeau est en réparation, il était fissuré», a affirmé pour sa part à l'AFP Jean-François Legaret, maire (LR) du Ier arrondissement de Paris.
Pourtant, le monument à Jeanne d'Arc avait été réellement vandalisé précédemment.
«La statue de l’héroïne nationale avait déjà été la cible de la Ligue de défense noire africaine en juin 2018 […]. Le 30 juin, en marge de la gaypride, c’était au tour de militants LGBT de s’en prendre à la statue, en la cagoulant», rappelle Valeurs actuelles.
Or, à en juger d’après une photo publiée sur Twitter, le drapeau a été emmené pour réparation le 19 juin dernier au plus tard.