Après la BAC et un prof, des brancardiers: le trafic de drogue s’installe dans le service public

Deux employés d’un hôpital du département des Yvelines ont été mis en examen, soupçonnés de participer, aux côtés de quatre autres hommes, à un trafic de stupéfiants, a annoncé Le Parisien.
Sputnik

Un brancardier et un ex-brancardier de l'hôpital privé de Trappes ont été mis en examen pour trafic de drogue. Avec quatre autres hommes, ils sont soupçonnés de participer, depuis 2014, au trafic de cannabis et de cocaïne dans le département des Yvelines, plus précisément à Plaisir, Rambouillet et Élancourt, a relaté Le Parisien.

Double vie: ce professeur de collège était également vendeur de cocaïne
Des enquêteurs de la brigade des stups du commissariat de Plaisir ont été informés de la vente de cannabis par un jeune homme. Grâce à l’organisation d’une surveillance et son placement sur écoute, les forces de l’ordre ont identifié ses complices et revendeurs ainsi qu’un semi-grossiste domicilié à Rambouillet.

«Il était en relation avec deux hommes, dont un employé de l'hôpital de Trappes qui le fournissait en cocaïne», a indiqué au journal une source proche du dossier.

En l’espace de quelques jours, il a été possible d’interpeller quatre vendeurs de cannabis, le brancardier et son ancien collègue, ainsi que le fournisseur de Rambouillet.

Toujours selon Le Parisien, des perquisitions aux domiciles des suspects ont permis de découvrir notamment 353 grammes de cocaïne, d'une valeur de 25.000 euros au prix de vente au détail, et 272 grammes de résine de cannabis.

Durant les auditions, les complices se sont rejeté la faute les uns sur les autres, mais celles de plusieurs protagonistes et consommateurs ont permis de comprendre que ce trafic perdurait depuis cinq ans, a ajouté le quotidien.

Deux policiers de la BAC mis en examen pour trafic de stupéfiants à Paris
Il y a à peine une semaine, un professeur d’un collège a comparu devant le tribunal correctionnel de Marseille pour avoir écoulé quelque 400 grammes de cocaïne par mois, ce qui lui permettait d’ajouter 2.000 euros à son salaire mensuel.

Précédemment, deux policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC) du XVIIIe arrondissement de Paris ont été mis en examen pour corruption et trafic de stupéfiants. Un brigadier et son collègue, un gardien de la paix, sont soupçonnés d’avoir «protégé des trafiquants de stupéfiants contre rémunération» et d’avoir blanchi l’argent ainsi obtenu.

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