L’ex-Président de la République a assisté le 20 juin à une cérémonie de remise de la Légion d'honneur à l'ancienne secrétaire d'État à la famille Claude Greff.
S’exprimant devant 200 invités à la mairie de Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire), M.Sarkozy a fait référence à l'état de la droite française, rapporte l’AFP.
«On ne peut faire de la politique que si on aime profondément les gens avant de s'aimer soi-même. Or, parfois, on a l'impression qu'ils s'aiment énormément… Je ne vise personne», a-t-il dit.
Il est également revenu sur son passé de politicien.
«Dans ma longue carrière politique, on m'a reproché parfois, y compris mes propres amis, de trop élargir, de trop rassembler des gens différents, mais moi je vous dis: on n'élargit jamais assez», a-t-il ajouté, déclarant également avoir «toujours préféré le risque de l'élongation à celui de la rétraction».
«Quand on commence à se replier sur un petit cénacle, quand on est sectaire, il n'y a jamais de fin. Quand vous rentrez dans le phénomène de rétractation sur vous-même, vous vous trouvez dans une situation où l'autre n'est jamais assez d'accord avec vous [...] Et à la fin, vous vous retrouvez tout seul», a conclu M. Sarkozy.
Aux européennes du 26 mai, le parti Les Républicains a obtenu son score le plus bas sous la Ve République (8,48%). Le 2 juin, son président, Laurent Wauquiez, a annoncé sa démission.