Intervenant à l’issue des pourparlers à Pékin, le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Mouallem a demandé aux autorités chinoises de fournir à Damas une aide militaire et politique dans sa lutte contre les Ouïghours islamistes dans le gouvernorat d’Idlib.
«Nous avons dit à nos amis chinois: donnez-nous de quoi lutter contre le Mouvement islamique d'Ouzbékistan*», a-t-il déclaré à la chaîne libanaise d’al-Mayadeen, avant de préciser qu’il s’agissait ds moyens «militaires, politiques et culturels».
Le chef de la diplomatie syrienne a souligné que la Chine, elle, ne participerait pas à la lutte contre les terroristes dans la zone de désescalade d’Idlib.
On estime que près de 30.000 terroristes et radicaux -dont des mercenaires étrangers- appartenant à différents groupes se trouvent actuellement dans le gouvernorat d’Idlib.
*Organisation terroriste interdite en Russie