Née à Rome, Francesca Filippi habite à Teramo depuis 2004. Cette Italienne de 69 ans a confié à Sputnik avoir entamé fin mai un périple à vélo pour rallier Vladivostok depuis Moscou.
«C’est à Teramo que j’ai maîtrisé le vélo. Au début, je ne parcourais que de courtes distances, mais peu à peu, j’ai commencé à faire 100 à 150 km par jour. Ayant parcouru toute l’Italie, j’ai poursuivi mes voyages ailleurs», a-t-elle poursuivi.
Et d’ajouter qu’elle aimait rencontrer des gens, et que ses voyages à vélo rendaient ces contacts faciles et agréables.
«Maintenant en Russie, j’admire les paysages. […] C’est justement la bicyclette qui rend ma vie intéressante», a avoué l’Italienne.
D’après cette dernière, les voyages à vélo permettent de communiquer avec n’importe quelle personne sans suivre le code social et culturel qui divise souvent les humains.
«Le 12 mai 2018, j’ai posté mon premier commentaire sur le forum russia-italia.com où j’ai présenté mon projet de voyage à travers la Russie et demandé de l’aide. Certains ont essayé de m’en dissuader […], mais il s’est trouvé aussi des personnes prêtes à m’aider parmi ceux qui avaient déjà visité votre pays», a poursuivi Mme Filippi.
Elle a répété que le vélo rapprochait les gens.
«Quand je suis partie pour la Russie, mon ami m’a dit: "Il te faudra deux jours pour t’habituer, mais après tu comprendras pourquoi j’aime tant la Russie". Les gens y sont tout simplement remarquables. Ils sont toujours prêts à vous venir en aide et ne demandent rien en échange. J’ai rencontré énormément de bonnes personnes. La générosité d’âme des Russes est frappante, cela n’existe plus nulle part, chez aucun autre peuple dans le monde contemporain», a résumé l’Italienne qui va parcourir 9.000 km à vélo pendant son voyage jusqu’à Vladivostok, débuté fin mai à Moscou.