Le chef du Pentagone a annoncé le déploiement de 1.000 militaires supplémentaires au Moyen-Orient. Cette mesure est destinée à «assurer la sécurité et la santé de nos militaires déployés dans la région et à protéger nos intérêts nationaux», a indiqué le ministre américain de la Défense par intérim, précisant que «les États-Unis ne cherchent pas à entrer en conflit avec l'Iran», relate l'AFP.
«Les récentes attaques iraniennes valident les renseignements fiables et crédibles que nous avons reçus sur le comportement hostile des forces iraniennes et des groupes qu'elles soutiennent, qui représente une menace pour les citoyens et les intérêts américains dans l'ensemble de la région», a précisé M.Shanahan dans un communiqué.
En réponse à une requête du commandement central américain (Centcom) qui a demandé des renforts, en accord avec le chef d'état-major et après consultation de la Maison Blanche, «j'ai autorisé l'envoi de 1.000 troupes supplémentaires à des fins défensives pour répondre à des menaces aériennes, navales et terrestres au Moyen-Orient», a-t-il ajouté, sans préciser la répartition des troupes envoyées en renfort.
Cette annonce intervient peu après la publication de nouveaux documents accusant l'Iran d'avoir attaqué deux pétroliers en mer d'Oman.
Fin mai, les États-Unis avaient déjà annoncé le déploiement de 1.500 soldats supplémentaires au Moyen-Orient, invoquant des «menaces persistantes» contre les forces américaines émanant du "plus haut niveau" du gouvernement iranien. Des appareils de reconnaissance et de surveillance et un escadron de douze avions de chasse renforçaient le dispositif.