L'opération a notamment visé le général Mahamat Nouri, arrêté lundi matin à son domicile dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris le 10 mai 2017 des chefs de crimes contre l'humanité, complicité de ces crimes, et association de malfaiteurs en vue de la commission de ces crimes.
Considéré comme l'un des plus influents chefs rebelles tchadiens opposé au régime d'Idriss Déby Itno, le général Nouri est le président fondateur de l'Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD).
Ils avaient été finalement repoussés par les militaires tchadiens après de violents combats.
Paris avait à l'époque apporté un soutien décisif à l'armée, tout en démentant toute participation directe aux combats. Des divergences au sein des rebelles ont été une des causes de l'échec de l'offensive, la plus importante contre le régime du président Déby depuis 1990.
L'est du Tchad et la région voisine soudanaise du Darfour nord étaient à l'époque des faits le théâtre de violences intercommunautaires et attaques de milices.