La conseillière municipale LREM des Yvelines Agnès Cerighelli a rendu publique sa convocation au commissariat pour ses tweets à caractère «injurieux» et discriminants sur le plan sexuel, divulguant le nom du policier qui avait envoyé le courrier. De nombreux syndicats policiers ont exprimé leur indignation face au non-respect de l’anonymat de leur collègue.
Dans son tweet du 29 mars, Agnès Cerighelli fait un rapprochement entre les nazis et «la secte LGBT», faisant ainsi réagir l’association SOS homophobie.
La police a jugé les propos d’Agnès Cerighelli insultants et l’a convoquée au commissariat pour «avoir commis ou tenté de commettre des infractions d’injures publiques à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle». L'élue a publié sa convocation, rayant l’adresse de son domicile, mais surlignant le nom du policier à l’origine du courrier.
Deux syndicats policiers, celui des commissaires de Police SCPN et Alliance, ont invectivé Agnès Cerighelli sur Twitter pour ce tweet, la qualifiant d’«élue qui dérape».
Agnès Cerighelli s’est par la suite dite «offusquée» et a appelé ceux qui l’«estiment» et la «lisent» à venir la soutenir «devant le commissariat de Saint-Germain-en-Laye».