L’Assemblée Générale de l’ONU a également déclaré la période comprise entre janvier 2010 et décembre 2020 décennie de l’ONU consacrée aux déserts et à la lutte contre la désertification.
Découvrez dans ce diaporama réalisé par Sputnik les 10 endroits les plus arides de la planète où les précipitations se font attendre des années durant.
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D’une superficie de 105.000 kilomètres carrés, le désert d’Atacama s’étend de la frontière chilo-péruvienne en direction du sud du Chili le long du littoral Pacifique. L’absence de précipitations dans cette région (0 millimètre d’eau par an) s’explique par l’effet d’ombre pluviométrique. En d’autres termes, la cordillière des Andes bloque les nuages portés par les vents soufflant de l’océan Atlantique. Il est des régions du désert de l’Atacama qui n’ont pas connu de précipitations depuis plusieurs siècles. S’il est le plus aride du monde, le désert de l’Atacama n’est pas le plus chaud de la planète. La température moyenne sur 24 heures n’y dépasse pas les +25 °C. Les plantes qui y poussent profitent de l’humidité des bouillards épais.
Sur la photo: la Main du désert, une sculpture dans le désert d’Atacama.
Sur la photo: la Main du désert, une sculpture dans le désert d’Atacama.
CC BY-SA 2.0 / Marcos Escalier from Antofagasta, Chile / Desert's Hand. Sculpture by Mario Irarrázabal
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Les vallées sèches de McMurdo forment une zone de l’Antarctique qui n’est pas recouverte de glace. On pense qu’il n’y est pas tombé de neige depuis 8 millions d’années du fait qu’il y souffle les vents les plus puissants sur Terre qui peuvent atteindre les 320 km/h. Le climat qui y règne rappelle ce que nous savons de celui sur Mars. C’est pourquoi la NASA y a réalisé les tests des sondes Viking. Ces vallées sont traversées par le ruisseau Onyx, qui est le plus long et le plus large cours d’eau du continent. On y trouve également le lac Vida (sur la photo) dont la salinité est cinq fois supérieure à celle de la mer de Ross. Il est recouvert d’une couche de glace d’une vingtaine de mètres. Le niveau annuel de précipitations est nul.
© AFP 2024 Desert Research Institute/Alison Murray
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La ville de Koufra en Libye, où il ne tombe que 0, 86 millimètre d’eau par an, est l’une des villes habitées les plus arides de la planète. Elle est entourée de plusieurs oasis. Les habitants et les animaux survivent grâce aux eaux souterraines fossiles.
Sur la photo: oasis d’el-Djavf, Libye.
Sur la photo: oasis d’el-Djavf, Libye.
© Photo Public domain/NASA
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La ville d’Assouan a donné son nom au barrage hydroélectrique sur le Nil construit par des ingénieurs soviétiques. Les précipitations annuelles dans cette région sont de 0, 86 millimètre.
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Louxor en Egypte est célèbre pour ses monuments antiques mais aussi pour son aridité. Il y tombe 0, 86 millimètre d’eau par an. En hiver, le khamsin, un vent sec et chaud qui souffle du Sahara, apporte avec lui des tempêtes de sable et des gouttelettes d’eau qui s’évaporent.
Sur la photo: montgolfière survolant le temple de Ramsès III.
Sur la photo: montgolfière survolant le temple de Ramsès III.
© AP Photo / Amr Nabil
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A Wadi Halfa, ville soudanaise située non loin de la frontière avec l’Egypte, il n’y a presque aucune végétation. Il ne tombe sur cette région désertique que 2, 45 millimètres d’eau par an.
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La ville d’Ica est située au sud de la capitale péruvienne, Lima, à la limite du désert de l’Atacama. Comme le prouve la découverte en 2007 du squelette d’un pingouing d’un mètre vingt, le climat a radicalement changé dans cette région où il ne tombe aujourd’hui que 2, 45 millimètres d’eau par an.
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Iquique est une ville portuaire du nord du Chili. Le climat y est de modérément chaud à chaud. Durant l’hiver, qui dure de juin à septembre, il tombe 5, 08 millimètres d’eau.
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Le phare de Pelican Point en Namibie est perdu au milieu des dunes. Dans cette région, il ne tombe que 8, 13 millimètres d’eau par an. Les surfeurs s’y rendent pour profiter des rouleaux que leur offre l’océan Atlantique.
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A Aoulef, il ne tombe que 12, 19 millimètres d’eau par an. Cette ville du centre de l’Algérie s’est construite autour d’un oasis.
© Photo Public domain