«J’ai demandé au Premier ministre que nos pays coopèrent à l’avenir dans le secteur nucléaire, nous croyons aux technologies pacifiques et protestons contre l’arme nucléaire», a exposé Hassan Rohani.
Dans le même temps, le Japon estime que la coopération de l'Iran avec l'AIEA se déroule bien et formule le souhait que l'Iran continuera à respecter l’accord nucléaire, selon les dires du Premier ministre japonais, Abe Shinzo.
«Nous estimons positif le fait que l'Iran continue de coopérer avec l'AIEA, et nous nous attendons à ce que l’adhésion de l'Iran au Plan d'action global commun (JCPOA) se prolonge», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.
Ces derniers temps, Washington a durci les sanctions contre Téhéran. Fin avril, la Maison-Blanche a annoncé qu'à partir du 2 mai il n'y aurait pas d'exemption pour les importateurs de pétrole iranien.
Par la suite, l'Iran a affirmé le 8 mai qu'il cessait d'appliquer plusieurs points du Plan d'action global commun, notamment ceux ayant trait à ses réserves d'eau lourde et d'uranium enrichi. Il a souligné qu'il ne se sentait plus lié par les limitations imposées par le document.
Pour sa part, le Président iranien, Hassan Rohani, a plus d’une fois signalé qu’un changement de comportement général des États-Unis serait le critère pour une éventuelle reprise des négociations avec son pays.