Téhéran souhaite coopérer avec le Japon dans le domaine du nucléaire civil

À la suite de négociations avec le Premier ministre japonais Abe Shinzo, Hassan Rohani a déclaré qu’il avait demandé à coopérer avec Tokyo en matière de développement des technologies nucléaires civiles, indiquant que l’Iran était contre l’utilisation d’armes atomiques.
Sputnik

Le Président iranien a souligné le 12 juin, à la suite de négociations avec le Premier-ministre japonais, que son pays cherchait à développer la coopération dans le domaine nucléaire civil car l’Iran se positionne toujours contre l’armement nucléaire.

«L’Iran formulera au moins une centaine de conditions pour un nouvel accord nucléaire avec les USA»

«J’ai demandé au Premier ministre que nos pays coopèrent à l’avenir dans le secteur nucléaire, nous croyons aux technologies pacifiques et protestons contre l’arme nucléaire», a exposé Hassan Rohani.

Dans le même temps, le Japon estime que la coopération de l'Iran avec l'AIEA se déroule bien et formule le souhait que l'Iran continuera à respecter l’accord nucléaire, selon les dires du Premier ministre japonais, Abe Shinzo.

«Nous estimons positif le fait que l'Iran continue de coopérer avec l'AIEA, et nous nous attendons à ce que l’adhésion de l'Iran au Plan d'action global commun (JCPOA) se prolonge», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Ces derniers temps, Washington a durci les sanctions contre Téhéran. Fin avril, la Maison-Blanche a annoncé qu'à partir du 2 mai il n'y aurait pas d'exemption pour les importateurs de pétrole iranien.

John Bolton affirme que l'Iran cherche à obtenir des armes nucléaires

Par la suite, l'Iran a affirmé le 8 mai qu'il cessait d'appliquer plusieurs points du Plan d'action global commun, notamment ceux ayant trait à ses réserves d'eau lourde et d'uranium enrichi. Il a souligné qu'il ne se sentait plus lié par les limitations imposées par le document.

Pour sa part, le Président iranien, Hassan Rohani, a plus d’une fois signalé qu’un changement de comportement général des États-Unis serait le critère pour une éventuelle reprise des négociations avec son pays.

Discuter