Pourquoi le pilote de l’hélicoptère qui s’est écrasé à Manhattan n’aurait pas dû voler

Le pilote tué dans le crash de son hélicoptère survenu le 10 juin sur le toit d'une tour de bureaux au cœur de Manhattan n’était pas autorisé à voler en conditions de mauvaise visibilité, ce qui était le cas le jour du drame.
Sputnik

Le pilote de l’hélicoptère qui a percuté brutalement le toit d’un gratte-ciel de Manhattan le 10 juin ne possédait pas de licence lui permettant de voler de façon légale en conditions de visibilité de moins de 4,8 kilomètres, a annoncé l’autorité aérienne des États-Unis (FAA). L’incident qui a fait trembler tout l'immeuble a coûté la vie au pilote.

La licence en question est censé certifier le fait qu’un pilote est capable d’utiliser les instruments de navigation dont est équipé l’hélicoptère pour le guider à travers l’obscurité et la pluie. Ces dernières enveloppaient justement Manhattan le jour du drame, selon l’autorité.

Les lieux de l'atterrissage brutal d'un hélicoptère sur un immeuble à Manhattan
À la question de savoir si le temps a pu jouer un rôle dans le drame, l'enquêteur de la sécurité aérienne Doug Brazy a déclaré: «C'est certainement l'une des préoccupations les plus intéressantes que nous ayons».

M.Brazy a ajouté que l'hélicoptère n'était pas équipé d'un enregistreur de données de vol ni d'un enregistreur de voix au poste de pilotage.

McCormack était un ancien chef des pompiers dans le nord de l'État de Clinton Corners, à New York. Fort de 15 années d'expérience dans le pilotage d'hélicoptères et d'avions monomoteurs, il a été certifié instructeur de vol l'an dernier, selon les dossiers de la FAA.

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