Lors d’une opération de police en zone serbe, la police du Kosovo a notamment arrêté un diplomate russe travaillant pour la mission des Nations unies au Kosovo. Un épisode révélateur des tensions qui règnent dans ce pays, sur lesquelles revient Jacques Hogard, ancien colonel des forces spéciales, présent durant la guerre de 1999 dans cette région.
«Nous notons que la doctrine de la persona non grata ne s’applique pas au personnel de l’Onu, agents accrédités par un État auprès d’un autre dans le cadre de leurs relations bilatérales», a-t-il déclaré. «Les Nations Unies ne sont pas un État et son personnel n’est pas accrédité auprès des États où ils sont déployés, mais travaille sous la seule responsabilité du Secrétaire général.»
Pour faire le point sur cette région toujours explosive, Rachel Marsden reçoit Jacques Hogard. Ancien colonel de l’armée de terre, il a servi durant 26 ans comme officier parachutiste à la Légion étrangère puis aux Opérations spéciales. Il commande le groupement interarmées des forces spéciales qui ouvre la voie à la Brigade Leclerc en Macédoine, puis au Kosovo, en 1999 lors de la guerre du Kosovo. Il est aussi fondateur du cabinet de diplomatie d’entreprise internationale EPEE et auteur du livre «L’Europe est morte à Pristina» (Hugo Document).