L’écrivain Alain Finkielkraut s’est indigné à l’évocation de la Coupe du monde féminine de football sur le plateau de CNews où il avait été invité le 5 juin.
«Je n’aime pas le football féminin. […] Arrêtez l’égalité! L’égalité, bien sûr, mais un peu de différence, si vous voulez. C’est très bien que les femmes jouent au football.»
Lorsque la présentatrice lui a dit qu’il en parlait avec «condescendance», il a nié et a lancé:
«Ce n'est pas comme ça que j’ai envie de voir des femmes! […] Et après quoi ? Vous allez me demander de regarder un match de boxe entre femmes et puis un match de rugby ? Moi, je n'en ai pas envie.»
Il a néanmoins estimé qu’il souhaitait la victoire de l’équipe de France.
Réagissant à son intervention, Laurence Rossignol, sénatrice de l'Oise et ancienne ministre des Droits des femmes, a annoncé que le terme de «football féminin» n’existait pas:
«Il ne s’agit pas de "football féminin" mais d’une équipe féminine de football. Une femme pianiste ne joue pas du piano féminin. […] On ne sait pas comme Finkielkraut aime voir les femmes. Et pour tout dire, on s’en fout!»
Roland Lescure, président de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale, a aussi abordé le sujet avec ironie:
Les propos de M.Finkielkraut n’ont pas laissé indifférente la twittosphère, les utilisateurs qualifiant presque unanimement l’écrivain de sexiste.
D’autres internautes ont estimé qu’Alain Finkielkraut n’avait fait que répondre à la question qu’on lui avait posée: