Combien de spécialistes militaires russes sont réellement présents au Venezuela?

Le nombre de spécialistes militaires qui travaillent au Venezuela n’a pas réellement changé, mais il a été surévalué «de plusieurs dizaines de fois» par les médias, a indiqué le conglomérat russe militaro-industriel Rostec. Le groupe a également tenu à expliquer en quoi consistait le travail de ses employés sur le sol vénézuélien.
Sputnik

Le conglomérat russe spécialisé dans l’industrie et la défense Rostec a démenti les informations diffusées par le Wall Street Journal selon lesquelles la Russie aurait brusquement diminué le nombre de ses spécialistes militaires déployés au Venezuela.

«Le Wall Street Journal a surestimé de plusieurs dizaines de fois l’effectif du personnel de Rostec au Venezuela. La composition de notre représentation dans ce pays n'a pas changé depuis de nombreuses années», a indiqué à Sputnik le service de presse du groupe.

«Quant aux experts techniques, ils se rendent dans le pays de temps en temps pour réparer et assurer la maintenance de l’équipement qui avait été livré plus tôt. Par exemple, nous venons de terminer les travaux techniques destinés à entretenir un lot d’avions», a ajouté l’interlocuteur de l’agence.

Pourquoi l’ambassade du Canada au Venezuela est-elle dans l’obligation de fermer ses portes?
Commentant la publication du journal américain, l’ambassadeur russe au Venezuela Vladimir Zaemski, a lui aussi démenti le prétendu rappel de spécialistes militaires du Venezuela.

«Il s’agit d’une énième "nouvelle" qui ne correspond absolument pas à la réalité. Le travail se déroule conformément aux engagements pris, il n’est pas question de quelle que réduction que ce soit», a-t-il déclaré.

Le Wall Street Journal avait plus tôt indiqué que la Russie aurait récemment réduit d’un coup le nombre de ses conseillers militaires au Venezuela. Dans un article publié dimanche 2 juin, le journal précise qu’au cours de ces derniers mois, les nombre de spécialistes de Rostec aurait baissé d’environ 1.000 à plusieurs dizaines.

Discuter